La débrouille rurale, un mode de vie qui prône la réparation et le partage

Le site Basta! a publié un entretien avec Fanny Hugues, une chercheuse travaillant sur modes de vie sobres fondés sur la débrouille dans les milieux ruraux.

La chercheuse explique que, si souvent la sobriété est forcée dans le monde rurale du fait des faibles revenus, le rapport au travail peut quant à lui être différent. On travaille pour répondre à certaines dépenses spécifiques, et non pas pour gagner le plus d’argent possible, et dépenser selon ce qu’on aura gagné.

Le temps accordé au travail rémunéré passe après le temps accordé au travail de subsistance

Fanny Hugues, entretien avec Basta!

L’article revient également sur le fait que cette écologie de la débrouille et du bon sens est souvent invisibilisée, voire dénigrée par rapport à une vision dominante actuelle de l’écologie. En grossissant le trait : le citadin qui bosse avec un fort pouvoir d’achat, va remplacer sa voiture par une voiture électrique (et s’en vanter ?), alors que le rural qui se débrouille, va faire durer le plus possible sa vieille voiture, en prenant du temps pour l’entretenir et la réparer lui-même.

Finalement qui est le plus “écolo” ?

Bref, article super intéressant, que je vous invite à lire ! 🙂